Discussion avec les USA : la Corée du Nord pose une condition

Les relations entre les USA et la Corée du Nord ont toujours été très tendues. Certes, avec l’administration Trump, de véritables signes de dégel avaient été montrés, mais les échanges n’avaient abouti à aucun accord véritable entre les deux nations. Pis ils avaient abouti à une impasse diplomatique. La Corée du nord avec ses velléités nucléaires demeurait une menace pour ses proches et pour la communauté internationale. Aussi la nouvelle administration aux affaires à Washington, très attendue sur le dossier coréen a-t-elle démontré il y a quelques semaines être favorable à une reprise des échanges avec Pyongyang. Mais récemment, les autorités coréennes faisaient savoir qu’ils ne seraient disposés à discuter que sous certaines conditions.

Pyongyang se fait maître du jeu

Depuis 2006, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté près d’une douzaine de résolutions sanctionnant la Corée du Nord pour le développement d’armes nucléaires et les activités connexes. Les États-Unis et d’autres pays ont également imposé des sanctions unilatérales. Les sanctions interdisent le commerce des armes et du matériel militaire, gèlent les avoirs des personnes impliquées dans le programme nucléaire et restreignent la coopération scientifique, entre autres actions.

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Mais ces sanctions n’avaient pas eu les effets escomptés. Et les autorités du pays avec à leur tête Kim Jong-un n’ont jamais arrêté de défier la communauté internationale avec le développement de ses recherches balistiques et nucléaires. L’ancien président Donald Trump avait initié plusieurs sommets que Kim Jong-un  avait accepté, mais au final les deux chefs d’état n’était pas arrivés à se mettre d’accord.

Aussi quand le nouveau président républicain, Joe Biden a-t-il tenté de relancer les discussions avec Pyongyang, ses diplomates se sont vus opposé une fin de non-recevoir par les autorités coréennes. Pour la Corée du Nord, il n’était pas question de reprendre avec de quelconques discussions si les USA ne revenaient pas d’abord sur leurs « politiques hostiles ».

À en croire Choe Son Hui, première vice-ministre des Affaires étrangères, Pyongyang  ne reviendrait s’asseoir à la tables des négociations que si Washington y mettait le prix ; une levée de certaines sanctions sans doute. Auquel cas toutes les tentatives américaines pour renouer le dialogue seraient « à l’avenir » purement et simplement ignorées.

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