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Sanction contre la Russie : Moscou dénonce le double jeu de l’UE

Depuis mars 2014, l’UE a progressivement imposé des mesures restrictives à l’encontre de la Russie. Les mesures ont été adoptées en réponse à l’annexion illégale de la Crimée, à la déstabilisation délibérée de l’Ukraine et maintenant à l’emprisonnement d’Alexei Navalny. Ces mesures comprenaient des mesures diplomatiques, des sanctions économiques ou des restrictions à la coopération économique, le gel des avoirs individuels et des restrictions de voyage.

Lorsque fin février, les ministres des affaires étrangères de l’Union des 27 décidaient de l’imposition de sanctions sur des officiels russes, Moscou s’était tout insurgé contre une « atteinte »  à sa souveraineté. Aujourd’hui encore, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, apostrophait l’UE et l’accusait d’hypocrisie.

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Maria Zakharova accuse l’UE de vision sélective

La porte-parole Zakharova alors qu’elle s’ouvrait à un média national  sur les questions de politiques étrangères était revenue sur les sanctions européennes imposées par l’union. Des sanctions sur des officiels russes à cause de l’emprisonnement en Russie de l’opposant Alexei Navalny. L’accord entre les 27 pour imposer sanctions a été conclu fin février au sein du Groupe Relex, un groupe de travail technique du Conseil de l’UE, qui traite de la complexité juridique des sanctions.

Les mesures consistant essentiellement en des interdictions de voyager et des gels d’avoirs. Pour la porte-parole russe, l’UE européenne avait la vision sélective, puisqu’elle voyait grand des violations de droits de l’homme sur le cas Navalny en Russie, mais était totalement incapable, de réagir sur le cas de Julian Assange, incarcéré en Grande-Bretagne et soumis à diverses « pressions psychologiques » ou encore, d’interférer dans le dossier des « Gilets Jaunes » en France.

Selon Zakharova, l’UE ne savait faire usage du « principe de fermeté » que l’lorsqu’il s’agissait de cas en dehors de son espace territorial. Mais l’union européenne, avait poursuivi Mme Zakharova par ses sanctions n’avait pas fait que céder à la pression des USA, elle avait également donné à l’opposition en Russie des arguments contre le régime en place.

Zakharova à la suite de Daly

La mention du cas Assange par la porte-parole russe, n’était pas complètement fortuite. Car le 09 février dernier, au cours d’une assemblée du parlement européen, Clare Daly, eurodéputée irlandaise avait, elle également, apostrophé les députés européens sur la tendance à « deux poids, deux mesures », dans laquelle semblait se complaire l’Union. La députée s’était indignée alors, de voir les parlementaires européens s’acharner à défendre les droits d’un opposant russe, qu’elle considérait elle-même comme « un raciste anti-immigrés vicieux avec peut-être 4% de soutien » ; tout en refusant catégoriquement de débattre du cas de Julian Assange.

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