USA : une pro-Trump suspendue sur Twitter menacée d’expulsion du congrès

Marjorie Taylor Greene (photo DR)

Précédemment suspendu pour diffusion de fausses informations, le compte twitter de la représentante GOP, Marjorie Taylor Greene, a été une nouvelle fois suspendu ce vendredi. La représentante avait dénoncé cette suspension « sans explication » de son compte qui devrait durer 12 heures de temps. Toutefois, dans un communiqué, Twitter a indiqué que le compte qui avait déjà été épinglé par ses services, a été suspendu par erreur.

« Nous utilisons une combinaison de technologie et d’examen humain pour appliquer les règles de Twitter à travers le service. […] Dans ce cas, nos systèmes automatisés ont pris des mesures d’exécution sur le compte référencé par erreur » a indique le communiqué avant de préciser que « cette action a été annulée et l’accès au compte a été rétabli. »

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Préconisé la violence contre le congrès

Pour le bureau de la représente, cette suspension du compte soulève des soupçons pour avoir intervenu quelques heures avant que le représentant démocrate Jimmy Gomez, n’introduise une résolution pour expulser Greene du Congrès. « Je crois que certains de mes collègues républicains, et un en particulier, souhaitent nuire à ce corps législatif. Et je ne dis pas cela pour choquer », avait déclaré Gomez un peu plus tôt ce vendredi matin à la Chambre. « C’est la conclusion que j’ai tirée après qu’un membre du Congrès ait préconisé la violence contre nos pairs, le président et notre gouvernement », a déclaré Gomez à propos de Greene.

Protéger la démocratie américaine

D’après l’un des porte-parole de Gomez, 72 démocrates de la Chambre avaient coparrainé sa résolution d’une page, qui stipule simplement que « conformément à l’article 1, section 5, clause 2 de la Constitution des États-Unis, la représentante Marjorie Taylor Greene soit, par la présente, expulsée de la Chambre des représentants. » Dans sa déclaration de ce vendredi, Gomez a directement lié les déclarations passé les plus controversées de Greene, bien avant son entrée en fonction, à l’invasion meurtrière du Capitole le 6 janvier.

« C’est ce que je croyais après que cette chambre ait été transformée en scène de crime il y a à peine 10 semaines. (…) Je ne prends aucune joie à présenter cette résolution, mais tout membre qui incite à la violence politique et menace nos vies doit être expulsé, et je ferai tout ce que je peux en mon pouvoir pour protéger notre démocratie et assurer la sécurité de tous mes collègues », a déclaré Gomez.

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