Après son retour au Bénin, Bertin Koovi, a depuis embouché la trompette de « ‘La Rupture ». Mais l’ancien opposant au régime de Patrice Talon ne semble pas se contenter de sa nouvelle posture politique. Il s’intéresse toujours à l’opposition. Il y a quelques semaines, l’ex exilé politique faisait même part de son intention d’aller rendre visite à Reckya Madougou en prison indiquant qu’il plaiderait la clémence du Chef de l’Etat si elle était condamnée » parce que ce sont les frustrations des populations qui ont amené ce qui arrive ».
Dans une récente vidéo, le même Bertin Koovi aurait demandé à l’opposante de féliciter Patrice Talon pour sa « brillante réélection ». La même invitation est adressée aux leaders de l’opposition en exil (Komi Koutché, Léhady Soglo, Valentin Djènontin et Sébastien Ajavon) et en prison (Joël Aivo). Bertin Koovi, verserait-il dans la provocation? Puisqu’on sait que les noms cités par l’ex exilé politique sont des opposants farouches au régime de Patrice Talon. Son appel risque de tomber dans les oreilles de sourds. Il justifie cependant ses dires.
« L’équipe qui a perdu doit plier l’échine et reconnaître à l’équipe qui a gagné qu’elle a gagné en la félicitant »
En effet, selon l’ancien contempteur du régime Talon, « la politique (comme tout jeu) à des règles. Quand vous jouez au jeu de la politique, l’équipe qui a perdu doit plier l’échine et reconnaître à l’équipe qui a gagné qu’elle a gagné en la félicitant ». Seulement l’équipe perdante dont il parle n’a vraiment pas joué parce qu’elle n’a pas participé à la compétition. Les candidatures de Joël Aivo et de Reckya Madougou à la présidentielle ont été rejetées faute de parrainage.
Les opposants en exil ne peuvent pas revenir au pays où seule la prison les attend. L’opposition béninoise dont parle M Koovi a t-elle perdu sans avoir joué? où évoque-t-il le fait qu’elle n’ait pas pu participer aux élections faute de parrainage et parce que les autres opposants en question sont absents du territoire national.
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