Bertin Koovi, l’ex opposant au régime de Patrice Talon était hier dimanche sur l’émission « Dimanche Politique » de la chaîne Eden Tv. L’homme a expliqué pourquoi l’opposition doit reconnaître sa défaite. Selon ses dires, « on fait de la politique du peuple » mais il se fait que « notre peuple ne nous suivait pas » bien qu’ayant reçu le message . « La lutte n’ayant plus d’objet » il faut reconnaître sa défaite a poursuivi l’ancien opposant.
Pour lui, « celui qui a perdu doit savoir baisser l’échine pour bénéficier du droit de perdre ». Bertin Koovi a ensuite expliqué comment l’opposition a approuvé les réformes politiques de Patrice Talon. D’après le communicant, ses amis d’hier se sont conformés à la charte des partis politiques en allant récupérer leur récépissé d’existence. Ils ont ensuite déposé leurs candidatures pour la présidentielle conformément au nouveau code électoral issu des réformes.
« Dès que vous reconnaissez une seule loi d’un corpus juridique tout le reste s’impose à vous »
C’est-à-dire, chaque parti avait désigné un candidat au poste de président et de vice-présidence. C’est pour Bertin Koovi une façon de valider les réformes de Patrice Talon parce que « dès que vous reconnaissez une seule loi d’un corpus juridique tout le reste s’impose à vous ». En agissant donc ainsi, l’opposition a contredit la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples, qui nullifiait les réformes du régime en place.
Le « seul dont la candidature avait du bon sens c’est Ganiou Soglo » a poursuivi le communicant. L’ancien ministre a été candidat Intuitu personæ , sans vice président, conformément à la constitution de 1990, non modifiée, explique l’ancien contempteur de Patrice Talon.
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