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La Russie expulse un diplomate italien en réponse à une décision de Rome

Les tensions sont palpables entre la Russie et l’Italie. Des tensions qui proviennent d’un échange de  ‘’bons procédés’’ entre les deux diplomaties sur fond de délits d’espionnage. Il y a quelques semaines, les autorités italiennes découvraient les activités d’espionnage d’un fonctionnaire de l’ambassade de Russie à Rome et décidaient de son expulsion du territoire. Ce Lundi, c’était au tour des autorités russes de donner « 24 heures » à un fonctionnaire italien en Russie pour quitter Moscou. Une décision critiquée par Rome.

Une expulsion en représailles

Ce sont les autorités italiennes qui ont annoncé l’expulsion de l’agent de l’ambassade d’Italie à Moscou. Dans un communiqué diffusé ce Lundi, le ministère italien des Affaires étrangères annonçait, que les autorités russes avaient expressément déclaré « persona non grata », l’assistant de l’attaché de défense et de marine à l’ambassade d’Italie à Moscou. Il devait en conséquence quitter la Russie dans les « 24 heures ».

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Une action que Moscou aurait déclaré être « en réponse aux actions hostiles et infondées des autorités italiennes contre le bureau de la défense de l’ambassade de Russie à Rome » ; et que Rome également avait qualifiée d’« infondée et d’injuste ». D’autant plus que selon le communiqué, les « actions hostiles et infondées » auxquelles avaient fait allusion Moscou, ne seraient en réalité qu’ « une mesure légitime prise par les autorités italiennes pour défendre leur propre sécurité ».

Dans les faits, Dmitri Ostroukhov, attaché militaire à l’Ambassade de Russie en Italie, avait été pris en flagrant délit d’espionnage, à acheter des documents classifiés à un officier de la marine italienne, Walter Biot. Depuis, l’officier italien avait été écroué à Regina Coeli, l’ancien couvent devenu le plus grand centre pénitencier de Rome; quand Dmitri Ostroukhov et son chef à l’ambassade étaient expulsés du territoire.

Cette réponse de la Russie, est le dernier épisode d’une série d’incidents diplomatiques sur fond de délits d’espionnages qui émaillent les relations diplomatiques du pays avec l’Europe. Après l’Angleterre en 2018, l’Allemagne en 2019, la Bulgarie en Mars, et la République Tchèque et la Slovaquie, il y a quelques jours, c’était autour de l’Italie d’avoir à renvoyer chez eux des fonctionnaires russes.

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