Le coordonnateur de la Résistance nationale, l’ancien ministre et ancien député Candide Azannai reçu en invité spécial de l’émission du Journal béninois « La dépêche ». Pendant plus d’une heure, l’invité de JosPerzo Anago a dressé la genèse de la lutte engagée par la résistance, les violations perpétuelles des droits de l’homme ainsi que la confiscation du pouvoir par le régime Talon.
Candide Azannai n’a pas caché sa désolation face à l’organisation de la présidentielle, courant le mois d’avril. Pour le Président du Parti Restaurer l’Espoir, « le mois d’avril n’est pas un mois d’élection au Bénin. C’est un mois de prestation de serment du nouveau Président de la République », a-t-il indiqué. Le Bénin n’est pas en campagne en cette période électorale. Selon lui, Talon organise un maquillage de coup d’Etat complexe de type nouveau.
En effet, poursuit-il, l’engagement fait lors de la campagne présidentielle de 2016 par le candidat Talon n’est plus en phase avec les réalités du moment. Devenu Chef de l’Etat, il prend le contre-pied de ce qu’il a eu à dire publiquement, d’où les griefs portés contre lui, note l’ancien parlementaire. A l’en croire, « dès sa prise de pouvoir, Talon s’est engouffré dans une imposture morale sur les droits et libertés »
Sur la question de paix longtemps agitée dans l’opinion publique, Candide Azannai fait savoir que ceux qui profanent la conférence nationale, ceux qui réduisent les libertés fondamentales, ceux qui érigent l’omerta comme règle ne peuvent malheureusement pas parler de paix. La résistance a été conçue dans un format de non-violence, a-t-il ajouté.
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