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Respect de l’intégrité de la personne : le Sénégal réagit après un rapport américain

Mardi, le département d’Etat américain publiait son rapport 2020 sur les pratiques, par pays, en matière de droits de l’homme. Ces rapports annuels sur les pratiques en matière de droits de l’homme, également connus sous le nom de ‘’Rapports sur les droits de l’homme’’, se veulent une appréciation par pays des droits des individus, civils, politiques et des travailleurs internationalement reconnus aux USA, tels qu’énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et d’autres accords internationaux. Le rapport sur le Sénégal a reçu ce vendredi une appréciation de la part du ministre sénégalais de la Justice, Me Malick Sall.

Me Sall trouve le rapport « plutôt positif »…

Ce vendredi le ministre sénégalais de la justice a réagi sur le rapport américain. Pour l’avocat les insuffisances relevées par le rapport n’étaient que des appels à mieux faire, comme des copies à revoir pour le bon élève qu’était le Sénégal. « le Sénégal est une référence, un modèle » a déclaré ce vendredi Me Sall, ajoutant que bien entendu, on attend d’une référence qu’elle « fasse toujours mieux ».

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Pourtant, les manquements relatifs au droit de l’homme relevés par le rapport américain, étaient non négligeables. Ils embrassaient un grand nombre de domaines, partant du respect de l’intégrité de la personne et de la liberté d’expression, à la stigmatisation des de la population LGBT en passant par corruption dans le système judiciaire, la police et le pouvoir exécutif, les exécutions illégales ou arbitraires, et les exécutions extrajudiciaires par ou au nom du gouvernement. Mais aussi, la torture et les cas de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par ou au nom du gouvernement et les arrestations ou détentions arbitraires.

Mais pour le ministre sénégalais de la justice, principalement interpellé par certaines insuffisances, le rapport avait manqué d’objectivité voire de probité. Car pour Me Sall, la police sénégalaise est parmi les « plus conscientes des obligations de la tenue » ; et c’est parce que sa compétence est reconnue internationalement, que le Sénégal était régulièrement sollicité par la communauté internationale. En outre, tout en reconnaissant qu’il y a quelques points à améliorer, l’avocat a ajouté que le Sénégal n’a nullement aucune raison d’avoir « honte » de sa « police », de sa « justice » ou de sa « gendarmerie ».

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