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Affaire Madougou : Accusé de violation des droits humains, Mario Métonou se défend

Criet

Une recours a été porté à la Cour constitutionnelle contre le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Mario Métonou pour violation des droits humains, dans le cadre de l’incarcération de la candidate recalée du parti « Les Démocrates », Reckya Madougou. Dans une adresse aux sages de la Cour en date du 18 mai 2021, Mario Métonou se défend et dit ne pas reconnaître l’existence de traitements inhumains infligés à l’ancienne ministre.

Les sages de la Cour constitutionnelle ont reçu un recours contre le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour violation des droits humains, dans le cadre de l’incarcération de Reckya Madougou. Dans le cadre de l’instruction de ce recours, le procureur spécial a été interpelé. Dans une adresse du 18 mai 2021, Mario Métonou présente ses moyens de défense. Il estime ne pas reconnaître l’existence de traitements inhumains infligés à la candidate recalée du parti Les Démocrates, Reckya Madougou. Il informe les sages de la Cour que la procédure, qui a conduit à l’interpellation et à la détention de la candidate recalée du parti « Les Démocrates », est conforme à la loi. Il relève que l’ancienne ministre et ses co-accusés n’ont fait objet d’aucun abus. Pour lui, «dame Reckyatou Madougou et ses co-accusés ont bénéficié d’une procédure en tout conforme à la loi pénale d’une part et à la constitution d’autre part ».  Il cite les articles 59, 61, 62, et 63 du code de procédure pénale qui ont guidé l’instruction du dossier.

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Une assistance juridique

Mario Métonou indique dans sa lettre qu’au cours de l’enquête préliminaire, devant le procureur spécial et la commission d’instruction et la chambre des libertés, Reckya Madougou a eu droit à la présence constante d’un collège d’avocats et au respect strict des droits de la défense. Il précise que la décision du juge des libertés de placer Reckya Madougou en détention provisoire est proportionnée et limitée aux strictes nécessités de faire avancer l’information dans les conditions sereines. Pour rappel, une plainte, en date du 3 mars 2021, a été déposée au secrétariat de la Cour constitutionnelle. Dans cette plainte inscrite sous le numéro 0436/108/REC-21, le requérant, Alain Diogo accuse le procureur spécial de la CRIET, de violation des droits de la personne, dans le cadre du dossier Reckya Madougou. Il demande à la haute juridiction de dire que le procureur spécial de la CRIET, Mario Mètonou a violé les droits fondamentaux des personnes humaines. La Cour va examiner les éléments de défense du procureur spéciale et va trancher.  

Une réponse

  1. Avatar de sultan aziz
    sultan aziz

    Aujourdhui…aucun fonctionnaire…ne prendrait le risque…de mettre en danger….ce qui lui procure un meiux etre pour lui…et sa famille

    Kouandété…lucien glélé..boni….agboton kitoyi….c’est fini

    Chacun pour soi…….voilà….cette donne….dont se sert les gouvernants

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