France : après les militaires, la tribune des policiers crée la polémique

Après les tribunes des militaires dénonçant principalement le « délitement » de la France, 93 policiers retraités ont à leur tour adressé au président de la République, au gouvernement et aux parlementaires français le mercredi 12 mai un courrier dans lequel ils réclament des « mesures » pour « rétablir l’autorité de l’État ». Ces anciens officiers demandent aux élus de « tout mettre en œuvre pour mettre fin à la situation gravissime que traverse la France en matière de sécurité et de tranquillité publique ».

Ils pensent que la « peur doit changer de camp », et réclament à ce propos une « réponse pénale adaptée » pour que « les condamnations soient réellement exécutées et à la hauteur des forfaits commis ». Réagissant à ce courrier qui a été posté sur plusieurs sites de pétitions, le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, a estimé que l’initiative des anciens policiers « fragilise notre institution plus qu’elle ne la renforce ».

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Un discours constructif et fédérateur de la part des aînés

Comme le chef d’Etat-major de l’armée française aux militaires, le DGPN a rappelé aux policiers que leur statut ne les « exonère pas de l’obligation de réserve ». Le patron de la police a par ailleurs demandé aux signataires de la tribune de « prendre connaissance » des mesures prises par le ministre de l’Intérieur, qui constituent des « avancées importantes » et qui donnent aux forces de l’ordre « les moyens de leur autorité » et leur permettent d’« agir avec une meilleure efficacité ».

Pour Frédéric Veaux, « la police nationale a plus que jamais besoin aujourd’hui de confiance en elle, d’unité, de cohésion dans ses rangs, sans esprit partisan », a-t-il écrit et d’ajouter qu’il lui semble que « nos aînés pourraient y contribuer par un discours constructif et fédérateur ».

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