Le parti Rassemblement national (RN) présidé par Marine Le Pen fait depuis quelques jours l’objet d’attaques de la part des membres du gouvernement français. Après son adhésion à la tribune des militaires, Mme Le Pen avait déjà sérieusement critiqué, son parti a été taxé de parti de « des milices et des putschistes », par le président Emmanuel Macron en privé. Ce samedi 8 mai, c’est le tour du garde des Sceaux de venir à la charge en considérant le RN, comme un parti dangereux pour la démocratie.
« Le Front National est pour moi un véritable danger pour la démocratie, qu’il s’agisse de sa déclinaison nationale ou régionale, » a déclaré la ministre lors d’une visite sur un marché de Lens. « Il n’y a que la confrontation, jamais l’ombre d’une proposition, jamais l’envie de débattre. C’est curieux de concevoir la démocratie sans débat, non ?», a poursuivi Éric Dupond-Moretti qui a annoncé sa candidature vendredi sur la liste LREM des Hauts-de-France pour les élections régionales.
Faire barrière au RN
Dans un entretien la veille avec La Voix du Nord, le ministre de la Justice avait déjà indiqué qu’il s’est présenté dans la région, surtout tête de liste, pour faire barrage au RN. « Je serai au premier rang dans le Pas-de-Calais sur la liste de Laurent Pietraszewski […], parce que je ne veux pas que cette terre file entre les mains du RN », avait-il déclaré. Soutenant qu’il veut « démontrer que le projet du Rassemblement National est une imposture », M. Dupond-Moretti a indiqué qu’il ira lui-même vers Marine Le Pen qui refuse de débattre avec lui. « Elle ne veut pas venir à moi, alors je viens à elle », a-t-il déclaré.
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