Le 1er mai dernier le Bénin à l’instar des autres pays du monde célébrait la fête du travail. Une occasion pour les travailleurs de réfléchir sur leurs conditions de vie et de travail. Selon le diagnostic posé par Noël Chadaré, secrétaire général de la Cosi-Bénin, le travail au Bénin « va mal ». Il y a « une précarisation économique du travail » avec un chômage qui devient « endémique ». Les factures d’électricité salées et la pression fiscale n’ont rien arrangé à la situation des travailleurs selon le syndicaliste qui s’exprimait dans les colonnes du journal Fraternité.
Noël Chadaré invite donc le chef de l’Etat à revaloriser l’indice salarial et le Smig. A l’en croire, sa confédération syndicale a prévu de se battre pour cela car « on ne peut plus vivre avec 40 mille FCFA au Bénin avec les factures d’électricité, d’eau, les pressions fiscales et le coût de la vie ». Depuis cinq ans, on n’a pas connu une augmentation du salaire, ni du Smig, se plaint le syndicaliste.
« Nous demandons au minimum 25% d’augmentation du Smig »
Et pourtant les travailleurs « ont créé de la richesse. Ils ont fait beaucoup de choses. Ils se sont abstenus de revendiquer. Ils ont supporté pendant des années, cinq années durant ». Le moment est venu de faire en sorte qu’ils sentent une amélioration dans leur quotidien « parce qu’ils ont fait des efforts » martèle Noël Chadaré qui demande au nom de son syndicat , une augmentation de 25% du Smig . « Nous demandons au minimum 25% d’augmentation du Smig» . C’est tout à fait « raisonnable » juge le Sg de la Cosi-Bénin.
Pour lui les efforts de notre pays ont fait que l’économie s’est totalement améliorée et le Bénin est cité comme un exemple. « Ça veut dire que les indicateurs sont aux verts. On devrait permettre à ceux qui ont fait que ces indicateurs soient aux verts d’en jouir » justifie le Sg de la Cosi-Bénin. Outre la revalorisation du Smig et de l’indice salarial, Noël Chadaré souhaite que des actes subséquents à la hiérarchisation des salaires soient pris pour que les travailleurs se sentent à l’aise.
Laisser un commentaire