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Nouvelle cyberattaque aux USA : Moscou dénonce des accusations infondées

La semaine dernière, Colonial Pipeline, l’un des plus grands pipelines des États-Unis qui transporte quotidiennement plus de 100 millions de gallons d’essence et d’autres carburants de Houston au Texas, au port de New York, a été contraint par une cyberattaque de suspendre ses opérations. L’attaque a conduit la Maison-Blanche à former un groupe de travail inter-agences afin de contrer d’éventuels impacts sur l’approvisionnement national en carburant. Une attaque d’abord associée à la Russie avant d’être liée à une entreprise de hackeurs du dark web. Ce Mercredi, Moscou dénonçait des accusations infondées.

Moscou engage Washington à demander assistance…

À la suite de l’attaque, le président américain, Joe Biden avait  déclaré à la presse: « Je vais en discuter avec le président Poutine. Ils ont une certaine responsabilité en la matière ». Des déclarations qui étaient intervenues alors que selon des agences gouvernementales, les USA n’avaient pas assez de preuves pour impliquer la Russie dans l’attaque du pipeline.

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Mardi déjà, la Russie a nié toutes implications dans la cyberattaque qui a paralysé le ‘’Colonial’’,  responsable de près de la moitié de l’approvisionnement en carburant de la côte Est. Dans la matinée de ce mardi, Dmitri Peskov, porte-parole du président russe Vladimir Poutine avait tenu à préciser que  « la Russie n’a rien à voir avec ces attaques de pirates informatiques et n’a rien à voir avec les précédentes attaques de pirates ». Avant d’ajouter que Moscou n’acceptait absolument « aucune accusation » de la part de Washington.

Il faut dire que l’attaque du Colonial, était intervenue alors que l’affaire de l’ingérence russe dans les élections de 2020 était pendante ; et que des préoccupations étaient croissantes concernant des vulnérabilités de cybersécurité de certaines infrastructures critiques américaines à la suite d’incidents récents.

Ce Mercredi également, Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères déclarait que les Etats Unis gagneraient bien plus à chercher à avoir avec la Russie, « un dialogue professionnel sur les questions liées à la sécurité informatique, y compris les cyber incidents de nature criminelle » que de chercher à tout prix discréditer Moscou. Pour le diplomate, toutes les accusations américaines étaient « infondées » et seulement guidées par la volonté américaine de « gagner des points sur le plan de la politique et de la propagande ».

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