A la faveur d’une interview accordée aux médias français France 24 et RFI en avril dernier, le président Patrice Talon a évoqué le cas Reckya Madougou, du nom de l’opposante en prison pour « terrorisme ». Le numéro 1 Béninois a affirmé que la candidate recalée à la présidentielle du 11 avril dernier a bénéficié du soutien des chefs d’Etat de la sous-région. Quand les journalistes lui ont demandé s’il parlait du président togolais, il a refusé de citer des noms se contentant de dire que le soutien d’un chef d’Etat n’est pas synonyme de soutien aux actes criminels que pourraient commettre la personne bénéficiaire.
La réponse de Patrice Talon était cependant pleine d’insinuation. Hier mardi 11 mai, le ministre togolais de la fonction publique Gilbert Bawara répondait aux questions des journalistes sur divers sujets de l’actualité togolaise. Il a notamment été interrogé sur ces insinuations sur le compte du Togo dans l’affaire Madougou. Pour Gilbert Bawara, ce qu’il faut retenir ce sont les relations de bon voisinage et de brassage entre les peuples des deux pays.
« Nous sommes condamnés à travailler ensemble«
Il y a de son point de vue, un bouillonnement des interactions entre Togolais et Béninois à la frontière qui sépare les deux pays, tant le matin qu’à minuit. Et c’est ce qui est important selon lui. « Nous sommes des pays voisins et frères, nous sommes condamnés à travailler ensemble pour maintenir et consolider la paix à l’intérieur de nos Etats et dans la sous-région » a-t-il déclaré selon les propos rapportés par TogoBreakingNews.info. Ce qui doit mobiliser les peuples et les dirigeants, ce sont les défis communs en matière de développement social et économique, a conclu M Bawara.
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