C’est demain jeudi 29 mai que prend fin l’atelier d’évaluation du scrutin du 11 avril 2021. Un atelier organisé par la Commission électorale nationale autonome (Céna) pour faire une lecture critique du cadre juridique du scrutin, explorer toutes les phases de son déroulement et porter un jugement sur le rôle des acteurs impliqués et faire des recommandations pour des élections paisibles. Inutile de rappeler que les élections au Bénin depuis 2019 ont été émaillées de violences.
» L’élection passée du 11 avril aura marqué les esprits «
La dernière présidentielle a connu son lot de troubles pendant la période pré-électorale. Emmanuel Tiando, le président de la Céna n’a d’ailleurs pas passé sous silence ces violences au cours de l’atelier. « L’élection passée du 11 avril aura marqué les esprits du fait de la mise en péril de la paix sociale à travers des actes de violence qui sont malheureusement récurrents ces dernières années. Les causes sont certes politiques mais elles sont aussi liées aux difficultés apparues dans l’application des nouvelles lois qui régissent le cadre juridique des élections. Il revient à nous qui les avons expérimenté d’en tirer objectivement des leçons apprises et de formuler des recommandations pertinentes à l’endroit de tous les acteurs concernés puisque la Céna n’a pas les prérogatives de l’élaboration et du vote des lois » a-t-il déclaré selon les propos rapportés par le journal Matin Libre.
Emmanuel Tiando va bientôt quitter la tête d’une Céna en pleine restructuration. Le Conseil électoral (Ce) et la direction générale des élections (Dge) sont les deux structures qui composeront désormais la Commission électorale nationale autonome.
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