Aux USA un autre cas, similaire à celui de la tragédie de Minneapolis et du décès de George Floyd, défraie la chronique. C’est l’affaire de William Jennette décédé en détention dans une prison du comté de Marshall, dans le Tennessee. Si l’autopsie menée sous la houlette des responsables de la police d’état avait conclu à « une intoxication médicamenteuse aiguë» et les policiers responsables de la sécurité déchargés de toute responsabilité. La famille du détenu sur la base de vidéos a décidé de formellement intenter une action en justice contre les agents de police.
Une autre bévue policière…
L’affaire de William Jennette est la dernière à soulever la polémique à la suite de la mort de George Floyd sur la façon dont la police utilise la force et les moyens de contention. Mais ce cas est différent de celui du Minneapolis sur le fait que, ici, les suspects souffraient de santé mentale, ou d’épisodes psychotiques induits par la drogue. William, chauffeur de camion de ciment, a été arrêté le 04 Mai dernier pour consommation de drogue et « intoxication publique et exposition indécente ».
Placé en cellule de dégrisement, l’homme âgé de 48 ans, passait selon la police à se frapper régulièrement la tête contre le mur. Aussi pour son second jour en cellule, les agents de police avait donc décédé de le mettre « dans un fauteuil de contention ». Seulement conducteur de camion ne sortira pas de sa cellule vivant. Et si l’autopsie du corps a fait été d’une « une intoxication médicamenteuse aiguë», des vidéos de caméras qu’étaient obligés de porter sur eux les agents de police lorsqu’il étaient sur le terrain, avaient révélé une tout autre histoire.
Une autre affaire en justice…
Ces caméras étaient celle des agents de la police de Lewisburg que les agents de la prison avaient appelé en renfort. Sur les images de ces caméras rendues publiques par un média local, on pouvait voir et entendre les policiers plaquer et maitriser au sol Jennette alors qu’il refusait de retourner dans le fauteuil de contention. Et aux appels à l’aide du détenu, criant qu’il n’arrivait pas respirer on pouvait entendre un policier lui répondre, « tu ne devrais pas pouvoir respirer, stupide b… ». Quelques minutes plus tard, William Jennette décédait. Maintenant, la fille de Jennette poursuit devant le tribunal fédéral, les sept policiers présents à ce moment-là pour « coups et strangulation ayant conduit à la mort ».
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