Le 16 juin 2021, le préfet du Littoral, Alain Orounla a pris un arrêté pour interdire de remorquer plus d’un passager à moto. De plus, il souhaite rendre obligatoire, le port de casque pour les passagers dans le Littoral. Les parents qui doivent prendre des dispositions pour les enfants qui se rendent au cours en zémidjan, ont critiqué cet arrêté. Au détour du lancement du Baccalauréat ce lundi 21 juin 2021, au CEG Gbégamey, le préfet du Littoral, Alain Orounla a expliqué les raisons qui fondent la prise de son arrêté.
Le préfet Alain Orounla a fait savoir que la mesure n’a pas pour objectif de réprimer. Pour lui, le but visé est de rappeler aux usagers circulant à Cotonou, le respect à la vie qui passe par les deux mesures prises. « Il est loisible et je crois même que c’est urgent à chaque Béninois de commencer par se conformer », a recommandé le préfet. Mieux, il estime que « ceux qui n’avaient pas prévu de le faire et à qui on rappelle cette nécessité de la vie, peuvent déjà commencer par économiser pour l’acheter ». A l’en croire, « le but, ce n’est pas de réprimer ». Le but est de rappeler que tout le monde doit respecter la vie. « Ce n’est pas un arrêté pour envoyer les gens en prison ou pour les verbaliser. Mais, quand ils savent qu’il y a cette ligne, ils vont commencer par s’y mettre. Dans deux ou trois mois, nous allons commencer une phase de rappel », a précisé l’ancien ministre de la communication.
Le préfet reste ferme : « si nous sommes obligés de recourir à nos forces de sécurité pour rappeler aux motocyclistes la nécessité d’avoir ce casque, on va le faire. Mais vous savez tous que quelle que soit la mesure qui est prise, tant qu’il n’y a pas la répression, nos compatriotes sont réfractaires. J’espère que nous n’aurions pas besoin d’en arriver-là et que chacun va comprendre la nécessité d’y recourir. Les choses vont s’appliquer, s’apprécier en fonction des nécessités, des contraintes sociales et sociologique ».
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