Au Bénin, la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité a occupé l’actualité ces dernières semaines. Le gouvernement par le biais de son porte-parole Wilfried Houngbédji avait justifié cette situation par la rareté des pluies et la vente des productions agricoles béninoises aux pays voisins par des agriculteurs à la recherche du profit. Une mesure a ensuite été prise par l’exécutif pour interdire l’exportation des produits vivriers du territoire national. Cette décision n’est pas pour autant respectée.
988 sacs de maïs arrêtés à Banikoara et à Monsey
En effet, plus de 2500 sacs de produits vivriers en passe de franchir les frontières nigérianes et nigériennes ont été interceptés par les commissariats sous la coupe de la Direction départementale de la police républicaine de l’Alibori. Le commissariat d’arrondissement de Madécali a par exemple arrêté deux voitures transportant 220 sacs de Sorgho et 300 sacs de maïs à destination du Nigéria.
Le commissariat de Banikoara et celui frontalier de Monsey ont également intercepté quatre voitures qui convoyaient un total de 988 sacs de maïs vers le géant voisin de l’Est et le Niger. Quant aux éléments du commissariat de Sonsoro , ils ont saisi 390 sacs de maïs qui prenaient la direction du Niger.
A Gounarou également, 380 sacs de maïs et de mil échouent dans les mains des agents de la police républicaine. Idem à Malanville, où le commissariat de la localité a stoppé trois voitures qui avaient à leur bord 390 sacs de maïs et 9 sacs de néré. Ces produits partaient pour Gaya et Dosso, deux villes du Niger.
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