Avec les violences connues encore ce mois avec le décès tragique de Yusufa à St-Étienne en France, l’attaque du livreur Uber de 42 ans au restaurant de Cergy et du jeune Seid Visin poussé au suicide, FCR a pensé aux femmes noires et célibataires. Et oui, en ce siècle que la majorité pense avancer, il existe des millions voire des milliards de personnes qui subissent la discrimination à cause de leurs différences et de leur couleur de peau. Les femmes noires bien sûr en font les frais. Le taux de célibat des femmes noires dans le monde occidental est souvent bien plus élevé que ceux des femmes des autres races. Mais est-ce un effet dramatique de trop rajouté ou une réalité ? Car plusieurs sont sceptiques et pensent que ce n’est pas toujours le cas. Découvrons alors!
En 1950, 35% des femmes se déclaraient célibataires contre 49,9% en 2000. Certes il y a de plus en plus de femmes noires célibataires mais il y en autant dans toutes les autres races à la différence que la communauté noire n’y était pas habituée et subit plusieurs formats de discrimination. D’ailleurs le terme monoparentalité en Afrique est encore un sujet en développement car elle s’inscrit dans une nouvelle dynamique encore à l’étude par les sociologues. D’où les nombreux préjugés autour de ces femmes.
Le célibat vu par les occidentaux et les africains
Il n’y a pas que les femmes noires qui sont célibataires. En occident, les millions de femmes sont célibataires sans s’en offusquer. Elles ont souvent même des enfants de pères différents et plus tard elles forment des familles recomposées avec leur partenaire final. Pendant ce temps elles ne sont pas marginalisées par leurs populations et ne s’enferment pas mentalement dans les traditionnelles structures de mariage. D’ailleurs, elles sont nombreuses à voir le mariage plutôt pour une option supplémentaire et non une obligation. Pourtant elles ont pour ancêtres les fondateurs de l’actuelle église. Tout le contraire des femmes noires !
En Afrique à la base, les femmes sont encouragées à se marier jeunes. Pour elles, depuis le temps de leurs ancêtres et bien avant les religions dites révélées, le mariage est I’un fondement de base de leurs sociétés. La femme noire et particulièrement africaine a toujours été éduquée pour se marier. Dès l’enfance, ses parents lui inculquaient déjà cette valeur (et cela bien avant l’arrivée desdites religions). Par contre les religions sont venues renforcer cette culture même si l’on distingue très bien les mariages religieux des mariages coutumiers encore de nos jours. Ce qui fait que les femmes noires préfèrent attendre le mariage ou l’homme qui désirera les marier plutôt que de multiplier les partenaires car ceci constitue pour elles une gêne. Le mariage est donc une norme pour les femmes noires et le célibat est considéré plutôt anormal. Le comportement des femmes noires est donc naturellement différent même si on enregistre aujourd’hui de nombreux changements.
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