Des experts de l’ONU ont récemment dans un rapport signalé de « graves violations des droits de l’homme » qui auraient été commises par des sociétés de sécurité russes, notamment des fusillades de masse, des arrestations arbitraires, des actes de torture et des attaques contre des installations civiles. Réagissant à ce rapport, Moscou a dit regretter des « allégations » qui reposent sur « des informations non vérifiées, largement tirées des médias » et qui sont « approximatives». La Russie a également dénoncé dans ce rapport une « communication politiquement motivée ».
L’autre point qui a également attiré l’attention des experts de l’ONU est l’ombre entourant la présence de ces mercenaires russes en Centrafrique, principalement les bases juridiques sur lesquelles ils opèrent. « Des spécialistes militaires de Russie sont envoyés dans le pays conformément aux directives du Conseil de sécurité de l’ONU », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans sa déclaration. « L’aide russe est fournie conformément aux efforts généraux de la communauté internationale pour renforcer les structures de sécurité de la République centrafricaine » a précisé le ministère.
La Russie n’est pas engagée par la présence de mercenaires en RCA
Bien que des rapports des experts de l’ONU et des organisations de la société civile centrafricaine disent tout le contraire, Moscou soutient que les soldats russes sont dans le pays pour « aider à la formation des forces de défense et de sécurité locales ». Des hommes qui « ne sont pas armés et ne participent pas aux hostilités », a assuré Moscou. La Russie a par ailleurs indiqué que les citoyens russes qui opèrent dans le cadre de contrat privés en Centrafrique peuvent être poursuivis à titre personnel devant les juridictions de Bangui, disant ne pas être engagé par leurs contrats.
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