Décès de Maradona : le coordinateur des infirmiers nie toute implication

Crédit: Getty Images

Les conditions de la mort de la légende du football argentin, Diego Maradona, continue de faire la une de la presse internationale. Au début du mois de mai dernier, des experts avaient conclu, dans un rapport que l’ex-champion, mort le 25 novembre 2020, avait été « abandonné à son sort » par l’équipe chargée de lui administrer les soins. D’après eux, Maradona avait reçu un traitement « inadéquat, déficient et imprudent », qui l’a conduit à une lente agonie.

Il a accusé les médecins traitants

La situation a amené les autorités argentines à ouvrir une enquête pour « homicide involontaire avec circonstances aggravantes ». Cela, dans le but de déterminer si Diego Maradona a effectivement été « abandonné » à une lente agonie par manque de soins inadaptés. C’est dans ce cadre que le coordinateur des infirmiers, Mariano Ariel Perroni a été entendu ce vendredi 18 juin 2021, par le parquet argentin. Il a nié toute responsabilité dans le décès de Diego Maradona, accusant les médecins traitants. Face à la presse, son avocat, Miguel Angel Pierri a indiqué que son client était juste « une sorte de coordinateur du personnel, sa fonction était de constituer l’équipe d’infirmiers pour vérifier les prise et fin de service. Il n’a jamais été dans la maison, ne connaît pas Maradona, n’a jamais été en contact avec lui ».

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« Il existe une responsabilité des médecins traitants »

Notons que Mariano Ariel Perroni est la troisième personne à avoir été interrogée dans le cadre de cette enquête. Les deux premières personnes étaient l’infirmier Ricardo Almiron et sa collègue Dahiana Madrid. Cette dernière s’occupait de Diego Maradona le jour et l’autre la nuit. Leurs avocats avaient également rejeté toutes leurs responsabilités dans le décès de l’ancien joueur. L’avocat de l’infirmière, Rodolfo Baqué avait estimé qu’ « il existe une responsabilité des médecins traitants. Il y a eu beaucoup de signaux d’alerte selon lesquels Maradona allait mourir du jour au lendemain. Et aucun des médecins n’a rien fait pour l’éviter ».

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