Lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement béninois a décidé de réformer l’Institut national pour la promotion de la femme. Désormais, ce sera l’Institut national de la Femme. Outre ce changement de dénomination, l’Institut dans sa nouvelle configuration a une autonomie financière, une personnalité juridique et des prérogatives « beaucoup plus importantes » pour mener des actions en faveur de la femme. Ce qui réjouit la journaliste Angéla Kpeidja.
C’est « une première »
Dans un post publié sur sa page facebook, celle qui a dénoncé le harcèlement à l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB) apprécie à sa juste valeur la détermination du gouvernement béninois à combattre les atteintes aux droits de la femme. « C’est bien la première fois qu’un chef de l’Etat affiche une volonté aussi farouche et flagrante de lutter contre les violences faites aux femmes dans notre pays » a-t-elle écrit, persuadée que Patrice Talon « soignera cette société malade de sa mentalité et de sa perversité ».
Par ailleurs, elle s’attend à ce que l’institut, autonome financièrement, œuvre sur le plan social, économique et judiciaire comme indiqué , en vue de la protection des filles et femmes du Bénin. C’est d’ailleurs le combat qu’elle mène au sein de son ONG « Naie pas peur ». Elle se réjouit que ses souhaits aient été pris en compte après sa rencontre avec le chef de l’Etat le 4 mai 2020.
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