Espionnage : la Chine rejette les accusations des USA et de l’UE

Lundi, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont accusé la Chine de collaborer avec des cyber criminels et de compromettre la sécurité mondiale, notamment une attaque contre l’application Exchange de Microsoft qui a permis aux pirates d’accéder aux systèmes de messagerie d’un large éventail d’organisations des secteurs privé et public. Le Royaume-Uni, l’UE, la Nouvelle-Zélande et l’Australie se sont joints aux États-Unis pour dénoncer le parrainage de la Chine des acteurs de « cyber activité malveillante », le tout faisant partie d’un modèle plus large de comportement « imprudent » qui menaçait la sécurité mondiale. Des accusations tout de suite rejetées par Pékin.

« C’est purement une diffamation… »

Pour la Chine les accusations des USA et de l’Union Européenne étaient sans fondements. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian confiait à la presse nationale ce mardi que « Les États-Unis ont rassemblé leurs alliés pour lancer des critiques déraisonnables contre la Chine sur la question de la cybersécuritéC’est purement une diffamation et un dénigrement pour des motifs politiques. La Chine n’acceptera jamais cela ».

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Selon Zhao Lijian, les affirmations d’un petit nombre de pays ne représentaient pas la communauté internationale, et a appelé les États-Unis à se concentrer plutôt sur ses problèmes et à faire face à ces menaces de sécurité. Parce que « la Chine prendra les mesures nécessaires pour protéger fermement sa cybersécurité et ses propres intérêts », a-t-il ajouté.

La sortie médiatique ce lundi du secrétaire d’État Antony J. Blinken déclarant que Pékin « a favorisé un écosystème de pirates informatiques criminels » d’abord, et celle de l’UE et de l’OTAN ensuite, a vu de nombreuses représentations diplomatiques chinoises en Occident protester. L’ambassade de Chine à Ottawa n’a pas manqué ce mardi, d’exhorter « le Canada à abandonner sa mentalité de guerre froide et ses préjugés idéologiques » ; quand des diplomates de l’UE, du Royaume-Uni, de la Norvège et de la Nouvelle-Zélande ont publié des déclarations qualifiant les allégations de « sans fondement » et de « diffamation malveillante ».

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