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Expulsion d’un surveillant lors du Bac au Bénin: la Fédération des handicapés va saisir la justice

Le 21 juin dernier, date de démarrage des épreuves écrites du Baccalauréat au Bénin, un surveillant handicapé se faisait expulser du centre de composition du CEG 2 d’Abomey par la cheffe centre, en raison de son handicap. Ce fait pour le moins humiliant n’a pas échappé à la Fédération des associations de personnes handicapées du Bénin. Elle a animé hier mardi 06 juillet un point de presse à Sainte Rita (quartier de Cotonou). Le président de la fédération a dénoncé le traitement infligé à l’enseignant de SPCT (Sciences physiques) Eric Agonvonon, avant d’exiger des autorités la prise de mesures pour décourager ce genre de comportement à l’avenir.

« Vu les brimades répétées, les humiliations infligées aux personnes handicapées, la fédération des associations des personnes handicapées, proteste contre les violations flagrantes des droits des personnes handicapées en République du Bénin. La Fédération exige que des mesures soient prises à tous les niveaux décisionnels pour décourager de tels actes qui constituent une violation flagrante des droits des personnes handicapées et qui n’honorent pas notre pays le Bénin » a déclaré Nassirou Domingo au micro de la radio nationale.

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Un sit-in silencieux à la place de l’Etoile rouge

Notons que la victime Eric Agonvonon a participé au point de presse. Il a souhaité que les personnes handicapées ne subissent plus de tels traitements. L’homme a par ailleurs salué la réaction du Directeur de l’Office du Bac, qui dit-il, l’a appelé à plusieurs reprises. La première fois, c’était pour lui présenter ses excuses. Le Dob serait même allé le voir à Bohicon, selon ses dires.

Le président de la Fédération des associations de personnes handicapées du Bénin tient cependant à saisir la justice pour comprendre les raisons qui ont poussé la cheffe centre à se comporter ainsi envers le professeur de SPCT. Notons qu’avant le point de presse, les personnes handicapées ont pris d’assaut la place de l’étoile rouge, pancartes en mains. Ils ont observé un sit-in silencieux laissant les messages inscrits sur leurs pancartes s’exprimer à leur place.

Une réponse

  1. Avatar de REGARDS
    REGARDS

    Il faut absolument que le ministère des affaires sociales et celui de l’éducation et la présidence se manifestent vite, pour dénoncer ces discriminations. Cette présidente de centre soit sermonée vivement et présente des excuses rapidement. Nous ne laisseront pas passer cela. Que toutes associations de défense des droits des hommes se saisissent de cette humiliation inhumaine

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