L’Antarctique plus chaud que jamais, 18,3 °C

L’Antarctique, est le continent le plus méridional de la Terre. S’étendant sur 14 millions de km2 (environ deux fois la taille de l’Australie), l’Antarctique est froid, venteux et sec. La température annuelle moyenne varie d’environ -10°C sur la côte antarctique à -60°C dans les parties les plus élevées de l’intérieur. Son immense calotte glaciaire a jusqu’à 4,8 km d’épaisseur et contient 90 % de l’eau douce du monde, « suffisamment pour élever le niveau de la mer d’environ 60 mètres si tout fondait ». Cette année pourtant, le continent enregistrait l’une de ses températures les plus élevées, 69,9 °F soit 18,3 °C, presque la température estivale moyenne en France, qui est de 19,9 °C.

Deuxième plus haute température jamais enregistrée

C’est le 6 février 2020 à la base argentine Esperanza, située à Hope Bay sur la péninsule Antarctique, qu’une température maximale de 18,3 °C (69,9 °F) a été atteinte, battant le précédent record de 17,5 °C (63,5 °F) enregistré le, 24 mars 2015, au même endroit. Seulement c’est seulement ce 01 Juillet que l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a confirmé, la température la plus élevée jamais enregistrée en Antarctique depuis janvier 1982 (19.8 C). Le délai mis avant la confirmation, se justifiait par le fait que les experts de l’organisme international, mettaient un point d’honneur à effectuer toutes les vérifications avant la publication de résultats.

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C’est que selon l’OMM, les changements climatiques et l’augmentation de la température ont stimulé une augmentation des rapports d’extrêmes météorologiques et climatiques internationaux, hémisphériques et régionaux, en particulier pour la chaleur. Et selon le professeur Randall Cerveny, rapporteur sur les extrêmes climatiques et météorologiques pour l’OMM, « de nombreux médias et médias sociaux ont souvent tendance par attirance pour le sensationnel, à dénaturer les enregistrements potentiels avant qu’ils n’aient fait l’objet d’une enquête approfondie et correctement validés ». 

Le fait est que ce pic avait été confirmé.  Et ce nouveau record démontrait une fois de plus que le changement climatique nécessite des mesures urgentes. Selon, la professeure Celeste Saulo, directrice du Service Météorologique National (SMN) de l’Argentine et première vice-présidente de l’OMM, « Il est essentiel de continuer à renforcer les systèmes d’observation, de prévision et d’alerte précoce pour répondre aux événements extrêmes qui se produisent de plus en plus souvent en raison du réchauffement climatique ».

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