Des services de Microsoft piratés, les USA accusent la Chine

En Janvier, un piratage mondial massif du logiciel de serveur de messagerie Microsoft a laissé, selon les intervenants en matière de cybersécurité, environ des dizaines de milliers de comptes Microsoft vulnérables. La Maison-Blanche en Mars avait  qualifié alors, le piratage de « menace active » et a déclaré que de hauts responsables de la sécurité nationale y répondaient. Ce lundi, après la Russie pour les attaques de REvil, les USA ont formellement blâmé, la Chine pour le piratage de Microsoft.

Un autre front contre la cybercriminalité

Ce Lundi, le secrétaire d’État Antony J. Blinken déclarait dans un communiqué que le ministère chinois de la Sécurité d’État « a favorisé un écosystème de pirates informatiques criminels qui mènent à la fois des activités parrainées par l’État et de la cybercriminalité pour leur propre gain financier ». Il ajoutait en substance : « Ces pirates sous contrat coûtent aux gouvernements et aux entreprises des milliards de dollars en propriété intellectuelle volée, en paiements de rançons et en efforts pour renforcer la cybersécurité ».

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L’Union européenne et la Grande-Bretagne ont également pointé du doigt la Chine. L’UE a déclaré que des attaques de hackers ayant des « effets importants », et ciblant les institutions gouvernementales, les organisations politiques et les industries clés des 27 États membres du bloc, pourraient être liées à des groupes de piratage chinois. Une déclaration inhabituelle, puisque la réticence ordinaire des pays membre de l’UE et de l’OTAN à créer des tensions avec la Chine, un partenaire commercial majeur

Mais dans un communiqué publié ce lundi, les services de Josep Borrel,  Chef de la diplomatie de l’UE a déclaré : « Aujourd’hui, l’UE et ses États membres, ainsi que leurs partenaires, exposent les cyber activités malveillantes qui ont considérablement affecté notre économie, notre sécurité, notre démocratie et la société dans son ensemble. L’UE et ses États membres évaluer ces cyber activités malveillantes comme ayant été entreprises depuis le territoire de la Chine ». Aux USA déjà, le ministère américain de la Justice a annoncé dans la matinée, que quatre ressortissants chinois ont été inculpés pour « une campagne mondiale de piratage visant des dizaines d’entreprises, d’universités et d’agences gouvernementales aux États-Unis et à l’étranger entre 2011 et 2018 ».

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