La brigade mobile de contrôle (BMC) des carrières d’exploitation de ressources minières est descendue dans plusieurs carrières le jeudi 19 août dernier avec le préfet Marie Akpotrossou. Cette visite inopinée aux exploitants des ressources minérales du département a permis à la BMC de se faire une idée de qui respecte ou non la loi. En clair, elle a pu identifier les exploitants illégaux de ceux qui exercent leurs activités en toute légalité. A ceux qui se sont mis en marge de la loi, les éléments de la BMC ont clairement fait savoir que le terrain qu’ils occupent ne leur appartient pas.
« La terre dont vous prétendez être propriétaires appartient à l’Etat et toute exploitation de ressources minérales est subordonnée à une autorisation du ministère des mines et vous devez payer les taxes de développement local » ont-ils lancé à ces exploitants illégaux au niveau de plusieurs carrières parcourues. Il faut noter que la BMC a interpellé plusieurs exploitants illégaux. Des camions ont également été inspectés puis conduits vers les unités de la police républicaine.
Des recommandations pour les exploitants légaux
Les travaux en cours dans ces carrières illégales sont suspendus par endroit. Les exploitants légaux de carrières ont quant à eux bénéficié de recommandations de la part de la brigade mobile de contrôle. Celle-ci leur a expliqué le mode de calcul des redevances de tout exploitant légal de carrière vis-à-vis de l’Etat. Elle n’a pas manqué d’insister sur les registres d’exploitation.
Pour la brigade les exploitants légaux doivent nécessairement en avoir. Ce qui permet d’avoir une idée sur la vente et d’évaluer le volume de ressource exploitée et calculer la redevance sur chaque site. Les carrières parcourues par la BMC et le préfet Atrokpossou sont situés dans les communes de Sèmè-Kpodji, Bonou, Adjohoun et Porto-Novo.
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