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Bénin : la libération des espaces publics a démarré à Porto-Novo

Mieux vaut tard que jamais. L’opération de libération des espaces publics recolonisés a démarré hier lundi 06 septembre à Porto-Novo. Les habitants de la ville capitale ont été surpris par l’activité des engins lourds et autre Caterpillar de la mairie. Les terres pleins centraux, les trottoirs et autres espaces appartenant à l’Etat ont été dégagés, et les constructions qui les occupaient démolies. C’est à partir du carrefour du Pont de Porto-Novo que les engins de la mairie ont commencé le travail. Ils ont rasé les baraques, étalages et ateliers de fortune qui trônaient sur le domaine de l’Etat.

D’autres voies et artères de la ville capitale ont également été visitées par les engins de la mairie. A mesure que les constructions anarchiques étaient détruites, les camions, ramassaient les déchets et autres gravats que laissait le Caterpillar. Le maire de Porto-Novo qui conduisait les opérations a confié au journal La Nation, que la population a suffisamment été sensibilisée, donc elle n’a pas d’excuse. Les équipes de la Direction des Services Techniques se sont également investies dans la sensibilisation selon ses dires. Des communiques radios ont été diffusés, toujours dans le but d’inciter les habitants de la ville à libérer les espaces publics, mais on constate malheureusement que personne ne veut obtempérer, déplore Charlemagne Yankoty.

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 » Toutes les fois que les gens vont chercher à récidiver, nous allons les casser « 

Ceux qui ont libéré ces domaines de l’Etat de leur propre chef se comptent au bout des doigts or « ces installations anarchiques concourent aux accidents de la circulation » assure l’édile de la ville. « Parfois, on retrouve parmi les victimes de ces accidents des occupants des domaines publics parce que n’ayant pas respecté une certaine distance par rapport à la route » ajoute Charlemagne Yankoty. Il promet que l’opération ne s’arrêtera pas de si tôt. Elle prendra le temps qu’il faudra pour libérer les espaces publics. « C’est une opération de longue durée. Toutes les fois que les gens vont chercher à récidiver, nous allons les casser » prévient le maire qui invite par ailleurs les autres occupants illégaux à détruire eux-mêmes leurs installations avant que les engins lourds ne débarquent.

Une réponse

  1. Avatar de Bito
    Bito

    Ce monsieur fait trop de bruit sans aucun résultat probant

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