« Je veux qu’ils me foutent la paix ». Ces propos de dame Jollyane Aglassa, témoignent de son ras-le-bol. Elle ne veut pas que l’association des femmes juristes du Bénin s’implique dans cette affaire encore moins la Commission béninoise des droits de l’homme. S’il ne tenait qu’à elle, son mari, professeur d’université ne serait pas en prison. En effet, dans une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux ont a vu l’enseignant la battre. Mais ce ne sont que « des paires de gifles », minimise la victime, interrogée par la webtv Prime Tv News. Une manière pour elle de démentir des rumeurs qui font état de coups de poing que son mari lui aurait administré.
« Moi je n’ai pas eu de blessures. J’ai eu que des gifles et dans le dossier, il n’y a même pas de certificat médical » a-t-elle déclaré, criant à l’acharnement des associations contre son mari. « C’est comme s’ils veulent détruire mon foyer et je veillerai à ce qu’ils ne détruisent pas mon foyer. On ira jusqu’au bout » promet-elle. A l’en croire, son mari est un homme aimant, gentil, qui s’est occupé de ses enfants jusqu’à maintenant, même depuis la prison, puisqu’il lui a pris un gardien et une nounou.
Que la justice fasse « profil bas »
En somme, elle « ne lui reproche absolument rien » et demande donc à la justice de faire « profil bas ». Il faut qu’elle « nous laisse gérer cette histoire en famille » plaide-t-elle, non sans demander pardon aux femmes qui se sont senties mal en visionnant cette vidéo. Celle-ci est « profonde et comme on le dit il faut s’approcher de la poule pour voir qu’elle transpire » assure Mme Ayéna. D’après elle, « les gens se focalisent sur la vidéo sans vouloir en savoir plus sur le couple ».
C’est « devenu comme un acharnement »
Inutile de dire que la victime est en rogne contre les associations des femmes juristes, la commission des droits de l’homme et autres acteurs sociaux qui l’ont approché. A l’en croire, elle a maintes fois refusé de collaborer avec elles, mais c’est « devenu comme un acharnement ». « Ils m’ont assez traumatisé. Depuis le début de cette histoire je suis traumatisée, moi et mes enfants » se plaint la jeune femme.
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