France : interpellée pour trafic de stupéfiants, une maire réagit

Après la levée de sa garde à vue le samedi dernier, la maire de PS de Canteleu (Seine-Maritime), Mélanie Boulanger a profité d’une rencontre avec les hommes des médias pour se prononcer sur cette situation. La femme politique déplore en effet le traitement dont elle a fait l’objet et fait savoir qu’elle ne souhaite qu’aucun autre maire n’ait à subir « une telle mise au pilori ». Dans la déclaration qui a été relayée par la chaine de télévision française « BFMTV », elle fait savoir que sa garde à vue est liée à l’entrée en contact des trafiquants avec elle pour l’intimider.

Les trafiquants entrent en contact avec elle

 « Je suis apparemment la première maire placée en garde à vue pour devoir s’expliquer parce que des trafiquants ont essayé d’entrer en contact avec elle pour tenter de l’impressionner, de l’intimider, de la dissuader de mener le combat », a-t-elle déclaré. « Je veux qu’aucun maire, quel qu’il soit, quelles que soient ses opinions, n’ait à subir une telle mise au pilori », a poursuivi Mélanie Boulanger.

Garde à vue levée sans charge retenue

Elle a également profité de l’occasion pour inviter l’Etat à soutenir le combat que mènent les élus locaux dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants et le banditisme. Rappelons que sa garde à vue a été levée samedi 9 octobre dernier « sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle » selon les précisions de l’avocat de l’élue Me Arnaud de Saint Rémy. Elle était parmi les personnes qui avaient été interpellées dans le cadre d’une opération anti-stupéfiants.