Le samedi 25 novembre dernier, le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji était à la préfecture de Natitingou dans l’Atakora. Il y a animé une conférence publique. L’ancien journaliste a entretenu les participants sur plusieurs sujets ayant fait l’actualité, notamment le vote de la loi N° 2021-12 modifiant et complétant celle du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction en République du Bénin.
» C’est une loi pour encadrer la grossesse et protéger la vie de nos jeunes filles «
Ce texte qui a été voté en octobre dernier avait créé la polémique parce qu’il autorisait désormais les jeunes filles à recourir à l’avortement dès que la « grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale ». Le porte-parole du gouvernement a indiqué lors de cette conférence publique, que l’objectif du pouvoir n’est pas d’encourager l’avortement mais d’encadrer la grossesse.
La loi modificative sur la santé sexuelle et la reproduction au Bénin, « n’est pas une loi pour encourager l’avortement, mais c’est une loi pour encadrer la grossesse et protéger la vie de nos jeunes filles et leur garantir la sécurité sanitaire » a-t-il déclaré selon les propos rapportés par l’Agence Bénin Presse. L’homme a ensuite indiqué que personne ne peut décider à la place de celle qui veut avorter. « Ce sera toujours le choix de la personne de décider d’y aller » a laissé entendre Wilfried Léandre Houngbédji.
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