C’est une thèse de doctorat qui fait beaucoup jaser au Bénin parce qu’elle parle de la sorcellerie. Un grand sujet tabou que le journaliste et animateur culturel a exploré dans son travail de recherche. « Représentations sociales de la sorcellerie (AZE) chez les fon du Sud-Bénin » est le thème de cette thèse de doctorat soutenu le 10 novembre dernier à l’Université d’Abomey-Calavi. Invité samedi, dans l’émission « Diagonale » de la Webtv Binews, le Docteur en sociologie de développement a une fois encore réitéré son appréhension de la sorcellerie.
« Une batterie de connaissances qu’on peut utiliser pour le développement »
En effet, il est foncièrement convaincu que la sorcellerie n’est « qu’une batterie de connaissances qu’on peut utiliser pour le développement » et il l’a démontré dans sa thèse. « Si on regarde ça de très près, on doit pouvoir trouver des mécanismes pour un petit brin de positivité, pour une petite lumière de développement » a réitéré l’animateur culturel.
SorcelleRire
« Dans ma thèse que je vais lancer le 19 décembre prochain dans mon espace culturel à Hêvié, j’ai détecté la sorcellerie dans tous les domaines d’activité. La sorcellerie dans la Bible, dans le Coran, dans les usines, dans les maisons, partout, et même dans le sport » a-t-il poursuivi. Le journaliste veut qu’on appréhende son travail comme une ouverture de débat sur le sujet. Et tout ce qui a été dit de « négatif sur son travail », il prévoit de le transformer en un « spectacle d’humour qui va s’intituler SorcelleRire »
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