Le 21 octobre dernier, les députés béninois ont voté une loi élargissant l’accès à l’avortement. Ces nouvelles dispositions légales pour l’Interruption volontaire de grossesse (Ivg) ont tôt fait de susciter la polémique. Les évêques du Bénin qui avaient supplié les députés de ne pas voter la loi, étaient obligés de constater qu’ils n’ont pas été écoutés et depuis, ils critiquent le texte. Invité récemment par la radio catholique Immaculée Conception, Monseigneur Pascal N’Koué, a eu les mots durs contre cette loi polémique.
« Si une femme est en détresse, il faut plutôt l’aider »
Selon l’archevêque de Parakou, on a assisté à « une légalisation cynique, macabre, criminelle et inhumaine ». Il n’accorde aucun crédit aux arguments véhiculés par la loi, notamment les détresses matérielle, éducationnelle et autres de la femme. « Avec un avortement, on augmente (plutôt) la détresse de la femme parce que la femme n’oublie pas, sa conscience est troublée » croit savoir Monseigneur Pascal N’koué. Pour lui donc, les raisons liées aux détresses ne valent pas leur pesant d’or. Si une femme est « en détresse, il faut plutôt l’aider, il faut plutôt créer une association pour aller au secours des femmes en détresse » croit savoir l’archevêque.
« Il y a des gens qui sont prêts à financer (nos ambitions ) moyennant notre destruction »
Pour lui, « une société qui légalise l’avortement est en perte de vitesse ». Il n’arrive pas à réaliser comment le Bénin a pu en arriver là. Mais cette loi a le mérite de montrer que les pays africains ont encore du pain sur la planche avant d’arriver à la souveraineté, à l’indépendance. Selon ses dires, « nous avons des ambitions, des ambitions monstrueuses, mais si nous n’avons pas le pouvoir de les financer, il y a des gens qui sont prêts à les financer moyennant notre destruction ; destruction morale ». Mgr Pascal N’koué accuse donc l’ordre mondial, les promoteurs de l’avortement et « au finish les ennemis de l’auteur de la vie ».
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