A la faveur de la réorganisation du transport urbain à Cotonou, le président de l'Organisation des conducteurs de Taxi-ville des Communes du Bénin (OctaVic-Bénin) a accordé une interview au journal Le Matinal. Abraham Agboakounou salue la décision du préfet et du maire de la ville de Cotonou et évoque ensuite les cas des taxi-motos communément appelés "Zémidjans".
L'obligation de disposer du permis
D'après lui, ces Zémidjans "créent des problèmes aux taxis parce qu'aujourd'hui, comme tout le monde est laissé pour compte, c'est devenu des taxis qui chargent ce que même les taxis peuvent charger" . Il annonce par ailleurs la réglementation du secteur dans les prochains mois. Lors des échanges avec l'autorité préfectorale, il nous a dit que "bientôt le secteur des Zémidjans sera assaini, d'abord à travers l'obligation de disposer du permis, l'obligation d'avoir l'assurance pour la moto et l'obligation aussi de prendre uniquement des personnes" a déclaré le Secrétaire général d'Octavic-Bénin.
Au nom de la fluidité du transport urbain
Son organisation envisage par ailleurs de demander au préfet de prendre en compte une autre situation. "Si l'autorité peut nous écouter, étant donné que les véhicules sont dédiés au transport public de personnes, nous allons demander à l'autorité de (faire en sorte) que les zémidjans puissent rester aux abords des rues asphaltées et des vons pour desservir les vons" a déclaré Abraham Agboakounou. Pour lui, cela participera à la fluidité du transport urbain.