Dans sa thèse de doctorat soutenue hier mercredi 10 novembre à l’université d’Abomey-Calavi, Florent Eustache Hessou a « désacralisé la sorcellerie ». Il l’a déconstruite « pour lui donner une nouvelle orientation scientifique afin que les gens arrêtent d’en avoir peur » . C’est du moins ce que le journaliste lui-même a affirmé hier à l’occasion de la soutenance de sa thèse qui avait pour thème: « Représentations sociales de la sorcellerie (AZE) chez les fon du Sud-Bénin ».
« La sorcellerie c’est la superintelligence des africains »
Pour l’animateur culturel, la sorcellerie est « une connaissance, un savoir, une superintelligence ». « C’est la superintelligence des africains qui font le développement et non les africains qui se transforment en oiseaux et qui tuent » clarifie-t-il. En somme, la sorcellerie pour lui est un facteur de développement. C’est la capacité que chacun a à performer dans quelque chose.
Mention très honorable avec les félicitations du jury
« Lorsque quelqu’un est devenu performant dans quelque chose on peut changer les paramètres et l’appeler sorcier » croit savoir l’impétrant qui n’a eu aucun mal à récolter une mention très honorable avec les félicitations du jury international devant lequel il a planché. Le journaliste est désormais docteur en sociologie de développement à l’Université d’Abomey-Calavi. Son directeur de thèse était le professeur Dodji Amouzouvi, très connu dans l’univers médiatique béninois.
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