Vols à l’arraché au Bénin : les conseils de Soumaïla Yaya aux usagers des banques

Dans un récent communiqué, le Directeur général de la Police Républicaine invite les usagers des banques à la prudence. Il leur demande d’utiliser les moyens de transports plus sécurisés pour éviter d’être les victimes des sans foi ni loi. En effet, Soumaïla Yaya dit avoir noté « ces derniers jours une résurgence des cas de vol à l’arraché dans les grandes agglomérations du Bénin en général et celles de Cotonou en particulier. Les victimes sont principalement les usagers des banques et autres structures financières de la place à la sortie desdits établissements » .

En cas d’importantes transactions bancaires n’hésitez pas à demander de l’aide

Le Directeur de la police Républicaine a surtout invité les opérateurs  économiques à faire preuve de prudence et à demander au besoin l’assistance des services de sécurité en cas d’importantes transactions bancaires.  Les unités de la police républicaine sont en alerte maximale pour veiller à la sécurité des usagers des différentes institutions financières, assure le DGPR qui recommande la « franche collaboration de tous pour mettre définitivement fin à cette menace » .

Elles sont invitées à veiller au bon fonctionnement des caméras

Les banques sont par ailleurs invitées à veiller au bon fonctionnement des caméras de surveillance et à dénoncer systématiquement tout individu dans une position suspecte. Il faut dire que certains citoyens font montre d’imprudence en se faisant transporter par des taxis motos avec d’importantes sommes d’argent au vu et au su de tout le monde. D’autres sans avoir déposé lesdites sommes en lieu sûr, prennent le risque de se balader de boutique en boutique, devenant ainsi des proies faciles aux bandits.

Il est aussi constaté que parallèlement à cette pratique, les opérateurs économiques dans une désinvolture criarde, continuent de confier de grosses sommes d’argent à des employés pour la plupart de moralité douteuse, pour des mouvements bancaires qui se soldent souvent par des braquages à la limite simulés.