La partie septentrionale du Bénin a été le théâtre d’attaques djihadistes contre l’armée béninoise en début du mois. Des soldats ont été tués de même que des assaillants dans les affrontements. Le commissaire à la retraite Marius Dadjo, invite le peuple béninois à ne pas céder à la panique. « La première des choses, c’est de ne pas paniquer et de savoir de qui ils doivent écouter quoi » conseille Marius Dadjo au micro de Radio Bénin.
« L’enseignement et l’éducation doivent prendre le pas sur toutes les autres actions »
Il est persuadé que des débuts de solution « sont en culture » pour faire face à cette menace djihadiste, mais « l’enseignement et l’éducation doivent prendre le pas sur toutes les autres actions » selon le retraité. L’ancien collaborateur du ministre Daniel Tawéma pense même que le Bénin doit éviter que des étrangers interviennent dans certaines activités, notamment les activités relatives à la religion. Pour lui, le pays a beaucoup de sachants dans ce domaine et doit imiter le Sénégal.
Accompagner la politique sécuritaire du moment
Le commissaire Marius Dadjo va ensuite réitérer son appel à ne pas céder à la panique. « L’essentiel c’est de ne pas céder à la panique et apporter les renseignements qu’il faut » a-t-il déclaré, persuadé que ce sont les populations qui offrent l’hospitalité aux djihadistes. Si elles les dénonçaient à temps, l’armée pourrait vite intervenir pour annihiler leurs plans meurtriers. Il faut se « mettre ensemble pour accompagner la politique sécuritaire du moment» demande le commissaire à la retraite à ses compatriotes.
« Les mécontentements créent le lit aux complicités malheureuses »
L’homme souhaite par ailleurs qu’il y ait moins de mécontents dans le pays , « parce que c’est les mécontentements qui créent le lit aux complicités malheureuses, (entraînant) les grands dégâts ». « J’ai foi que ce qui s’est passé peut se répéter encore une ou deux fois, mais ça n’ira pas plus loin » a-t-il conclu.
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