Joël Aïvo a été condamné hier mardi 07 décembre 2021 à 10 ans de prison ferme par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Il a été reconnu coupable des faits de « blanchiment de capitaux » et de « complot contre l’autorité de l’Etat ». Sa condamnation comme on pouvait s’y attendre est vivement dénoncée dans les rangs de l’opposition à laquelle il appartient. Eugène Azatassou, membre du parti « Les Démocrates » pense que la Criet n’a fait que confirmer l’impression qu’il avait d’elle.
« L’impression que j’avais de la Criet est malheureusement confirmée. C’est une cour d’exception aux mains du pouvoir pour écarter les opposants, les juger, les emprisonner ou les pousser à l’exil. Je ne vois pas en quoi Joël Aïvo a péché » assure le vice-président de ce parti d’opposition au micro de la radio allemande Deutsche Welle. Eugène Azatassou est persuadé que le pouvoir est « dans sa logique de caporaliser la justice et d’abattre les opposants » .
Il devait « poser des actes pour rallier tout le monde »
Et pourtant le contexte actuel ne s’y prête pas fait remarquer l’ex-coordonnateur national des FCBE. L’homme parle en effet de la menace terroriste aux portes du Bénin. Pour lui, le pouvoir devait « poser des actes pour rallier tout le monde » afin de « mener ce combat ». Mais c’est tout à fait le contraire qu’il fait, regrette Eugène Azatassou.
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