Le président d’honneur du Mouvement Populaire de Libération (MPL) Sabi Sira Korogoné a accordé récemment une interview à la radio Arzéké FM de Parakou. Il a notamment évoqué les lourdes sentences infligées à Reckya Madougou et Joël Aïvo par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). L’auteur de l’ « initiative de Nikki » pense que 10 ans de prison, ce « n’est pas 10 jours ou 10 mois ». Il en est de même pour 20 ans de réclusion criminelle.
« Nos compatriotes ont été piégés et ils sont tombés dedans »
« C’est toute une vie qui est en train d’être détruite » va commenter l’opposant, persuadé que les deux personnalités politiques sont tombées dans un piège. « Nos compatriotes ont été piégés et ils sont tombés dedans » a-t-il déclaré. Actuellement, il n’y a qu’une seule solution : travailler pour avoir la majorité au parlement en 2023 afin de voter une loi d’amnistie pour sortir de prison les détenus politiques, a fait savoir Sabi Sira Korogoné. « Tout passe par les législatives de 2023. Nous devons tout faire pour qu’on ne nous écarte pas » assure l’ex-président du MPL.
« Je ne rêve pas »
Il ne croit pas du tout en une grâce présidentielle pour Aïvo et Madougou. « Je ne rêve pas. Si par extraordinaire, il offre une grâce, on va l’applaudir…Mais la question de la grâce présidentielle pour moi, si ça vient c’est un miracle » a réitéré Sabi Sira Korogoné. Il n’a pas manqué d’évoquer la rencontre entre Boni Yayi et Patrice Talon en septembre dernier. Pour lui, la situation des prisonniers politique notamment Joël Aïvo et Reckya Madougou, n’étaient pas au cœur de cette entrevue. C’était « dans les divers ». « L’objectif de leur rencontre, c’est de rallumer la flamme de leur amitié » croit savoir le jeune opposant.
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