Les syndicalistes attendent impatiemment le démarrage des négociations pour la revalorisation des salaires. Les confédérations syndicales l’ont fait savoir face à la presse ce vendredi 28 janvier 2022 à la bourse du travail de Cotonou. Les responsables de six centrales syndicales ont exprimé leurs attentes. il n’y a pas eu de propositions chiffrées mais des suggestions de manière globale. Des suggestions issues des échanges avec des techniciens à Ouidah le 14 janvier 2022. Ils n’ont pas manqué entre autres de demander au gouvernement la relecture du nouveau Code général des impôts et d’exiger également la baisse des taxes.
Selon le Secrétaire général de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA-Bénin) et Porte-parole des six Centrales syndicales, Anselme Amoussou «la première exigence des Confédérations et Centrales syndicales aujourd’hui, c’est que enfin le gouvernement ouvre les négociations sur sa fameuse volonté d’augmenter les salaires». Il a déclaré qu’«il faut un contrôle rigoureux des prix sur le marché». Le Secrétaire général de la CSA-Bénin a fait savoir que les Confédérations et Centrales syndicales exigent que «la fameuse revalorisation des salaires prenne impérativement en compte la question du SMIG et la question de la hiérarchisation des salaires, le rattrapage suite à l’augmentation de SMIG de 2014 et la hiérarchisation qui se ferait à partir de la nouvelle augmentation de SMIG sur laquelle» ils sont «en train de discuter également avec le patronat».
Il a invité le gouvernement à écouter «le cri de cœur des citoyens pour accepter de relire le code général des impôts». Pour lui, «notre Assemblée est là pour le peuple». Le Secrétaire général de la CSA-Bénin, Anselme Amoussou a martelé que cette augmentation doit prendre «en compte les pensionnés du Bénin» parce qu’ils vont «tous sur le même marché». Il a par ailleurs insisté «sur la baisse des taxes». Pour ces responsables de six centrales syndicales, «il ne s’agirait pas d’une faiblesse, il s’agirait d’une gouvernance qui est à l’écoute de ses citoyens pour le bien de notre peuple».
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