, , ,

Impôts au Bénin : La CSTB contredit le gouvernement

Le nouveau Code général des Impôts adopté le 08 décembre 2021 par l’Assemblée nationale est en vigueur depuis le 1er janvier 2022. Ce nouveau Code général des impôts commence à susciter de vives réactions au sein des organisations syndicales. La dernière en date est celle de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB). Le Secrétaire général de la CSTB, Kassa  Mampo a, dans un communiqué de presse condamné la suppression de certains avantages notamment l’abattement sur nombre d’enfants à charge dans le calcul de l’IPTS. Il a par ailleurs dénoncé les propos du Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre  Houngbédji qui disait que le gouvernement a corrigé une injustice envers les femmes salariées.

Selon le Secrétaire général de la CSTB, Kassa Mampo, « après le vote de la loi des finances de 2022 et du nouveau code des impôts, les travailleurs salariés qui étaient déjà pressurés par la faim et la misère, constatent que leur situation sociale sera encore plus catastrophique avec la création de nouvelles taxes, l’augmentation de certains impôts et taxes et avec la suppression de certains avantages notamment l’abattement sur nombre d’enfants à charge dans le calcul de l’IPTS».  Pour le Secrétaire général Confédéral, « cet avantage est désormais supprimé aux travailleurs salariés avec l’impôt de traitement sur salaire (ITS) prévu par le nouveau code des impôts». Kassa Mampo a donc dénoncé la « suppression de cet avantage par le gouvernement» et a condamné les propos du porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji qui «parle de suppression d’une injustice liée au genre».

Publicité

Le Secrétaire général de la CSTB, Kassa Mampo a déclaré également dans son communiqué que « cet abattement était fait sur le salaire de celui ou de celle qui avait les enfants à charge (l’homme ou la femme) ». C’est pour cela, dit-il, que « c’est encore une grave remise en cause d’un droit acquis de vieille date que les travailleurs ne doivent pas accepter » et que « c’est une forme de diminution des salaires de tous les travailleurs ,hommes comme femmes, qui ont des enfants à charge». 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité