Au Mali, cela fait déjà un peu plus d’un an que les militaires ont pris le pouvoir. En effet, en Août 2020, l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta qui est décédé ce mois de Janvier a été renversé par des putschistes. Alors que la junte au pouvoir avait annoncé que des élections se tiendraient cette année, elle est revenue sur sa promesse. Une situation qui n’est pas du goût de plusieurs organisations internationales et sous régionales.
Ce vendredi, alors que la CEDEAO devait se réunir pour se prononcer sur la situation au Burkina qui a connu un putsch cette semaine, l’organisation a rendu public une note dans laquelle elle accuse les militaires au pouvoir au Mali. Selon l’organisation, la posture de la junte laisse croire qu’elle veut se maintenir au pouvoir. L’organisation a profité de l’occasion pour dire à quelles conditions elle lèverait les sanctions contre le pays.
« Cette posture des Autorités de la Transition Militaire laisse clairement entrevoir une volonté de se maintenir au pouvoir pendant une durée de plus de 5 ans« , aurait écrit l’organisation sous régionale. L’organisation dit être à l’écoute d’« un calendrier raisonnable et réaliste« pour la tenue d’élections et précise dans sa note que « les sanctions seront levées progressivement sur la base de ce chronogramme et de sa mise en œuvre diligente et satisfaisante« .
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