Recrutement de militaires au Bénin : les raisons du manque d'affluence selon l'armée

Le vendredi 21 janvier prochain, est le dernier jour des inscriptions au concours de recrutement militaire au titre de l’année 2022, le Chef d’Etat-major général des forces armées béninoises avait annoncé la prorogation de 7 jours du délai du dépôt de candidature de ce concours. Interrogé, ce mardi 18 janvier 2022 sur Radio Bénin, le Général Mama Séidou Sika pense que les nouvelles conditions imposées aux candidats pourraient justifier les raisons du manque d’affluence mais il écarte de façon formelle l’argument du terrorisme au Sahel et qui s’étend au Nord Bénin.

Selon le Général Mama Séidou Sika, «avant pour le recrutement, l’information circulait des mois durant». Il a déclaré que «c’est par commune qu’on passe lever le contingent ». Les raisons du manque d’affluence sont, selon lui, qu’«ici on dit que c’est un concours et il y a des conditions à remplir» et que «si les gens ne remplissent pas ces conditions, ils ne pourront pas se présenter».

Il a fait savoir que la date de prorogation d’une semaine pour l’inscription ne suffit pas. Mais il a rejeté l’idée selon laquelle que «c’est à cause de tel événement (ndlr : attaques terroristes au nord du Bénin) ou de telle situation que les gens ne s’inscrivent pas». Il faut signaler que c’est en décembre 2021 que le Chef d’Etat-major général des forces armées béninoises, le contre-amiral Patrick Jean-Baptiste Aho a annoncé le recrutement de plusieurs centaines de jeunes dans le cadre du renforcement du personnel des Forces armées béninoises.

11 réflexions au sujet de “Recrutement de militaires au Bénin : les raisons du manque d'affluence selon l'armée”

  1. j’ai envie de participer mais le temps ma surpris, ci vous pouvez prolonger sa d’une semaine se serais bien

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  2. Recruter les agents et leur donner de la formation. Les djihadistes n’ont pas passés un test de concours alors merci

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    • Les « terros » montent au combat chargés au captagon et autres drogues. Et leurs vie est le dernier des soucis des chefs djihadistes.

      Les armées doivent vérifier que les impétrants soient testés physiquement et que leurs niveaux d’instruction soient évalués pour les « dispatcher » en fonction (Peloton d’élèves gradés, répartition dans les différentes unités plus ou moins complexes en matière de savoir-faire. Ex : génie, peloton de chars, artillerie, marine, etc…)

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      (@_@)

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    • Faux, ils ont passé un test auprès de l’armée française, avant de commencer par envahir à partir de la Libye. Ils ont bien montré qu’ils étaient capables de tuer femmes, hommes et enfants pour un colon qui vides ressoucesdu continent le plus riche monde à tout prix.

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  3. Les gens ont d’habitude peur en temps de guerre. Le Béninois est un grand peureux, il n’aiment pas prendre de risques considérables pour un meilleur lendemain. La classe politique a formatte’ le Béninois à ne penser qu’à aujourd’hui. Si c’était en tant de paix, il y aurait déjà eu une très grande affluence.

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  4. Je partage l’analyse du général à la retraite.
    On n’a pas besoin de concours pour intégrer l’armée.
    Les hommes de troupes n’ont généralement pas de diplômes même en Occident.
    Il suffit de savoir lire et écrire.
    C’est après l’incorporation qu’on peut faire valoir ses diplômes.
    Quitte à ce que l’état major corrige sa copie
    Je passais
    Le Plombier universitaire

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