Le 31 décembre 2021, le président béninois Patrice Talon annonçait la revalorisation des salaires des travailleurs cette année. Une déclaration qui suscite moult réactions dans les rangs des centrales et confédérations syndicales. Noël Chadaré de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (COSI-Bénin) était récemment sur l’émission DIAGONALE de la Webtv Binews. Le syndicaliste a d’entrée fait remarquer que le gouvernement de Patrice Talon n’était pas dans cette logique de revalorisation des salaires.
Il avait plutôt fait l’option de l’apurement des dettes salariales. M Chadaré est heureux de constater que le chef de l’Etat a finalement été « sensible à l’argumentaire des secrétaires exécutifs ». Maintenant, la Cosi-Bénin attend de son côté, une revalorisation de 30% du point indiciaire et le relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) à 60.000 Francs Cfa. Le Sg dit vouloir croire que le gouvernement accèdera à leur requête ou ira bien au-delà parce que les salaires ont perdu de leur valeur.
« On a vu que quand ils veulent faire, ils font des choses de bonne qualité »
Ils ont « revalorisé les salaires politiques. Ils ont posé des actes sur le plan de la réalisation des infrastructures. On a vu que quand ils veulent faire, ils font des choses de bonne qualité. S’ils veulent (revaloriser les salaires travailleurs), ça veut dire qu’ils sont effectivement prêts pour le faire » a déclaré Noël Chadaré, persuadé que le gouvernement actuel ne fait pas dans l’approximation. Je pense « qu’ils ne vont pas nous jeter des miettes » espère le leader syndical. Pour rappel, la dernière revalorisation salariale remonte à 2011 sous le régime Yayi. Elle était de 25%.
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