Accusations des USA : la Russie rappelle le cas de l’Irak

(TASS) La Russie ne croit pas aux affirmations des services de renseignement britanniques et américains concernant une concentration de troupes russes près de la frontière avec l’Ukraine. Dmitri Polianski, premier représentant permanent adjoint de la Fédération de Russie auprès de l’ONU, l’a annoncé ce dimanche dans une interview à Sky News. « Nous ne faisons pas confiance aux services de renseignement britanniques et américains. Ils nous ont laissé tomber tellement de fois, il suffit de se souvenir de l’histoire des armes de destruction massive en Irak, mais en tout cas, c’est notre territoire, elles [les troupes, ndlr] ne sont pas déployés directement à la frontière« , a déclaré le diplomate en réponse à une question de savoir que faisaient 150.000 soldats russes près de la frontière avec l’Ukraine.

M. Polianski a attiré l’attention sur le fait que les renseignements antérieurs parlaient d’environ 100.000, puis d’environ 130.000 soldats. Il se demandait quel chiffre était donc correct selon ces renseignements. Le représentant adjoint a attiré l’attention sur la concentration des troupes ukrainiennes dans l’est du pays. « L’Ukraine a 120.000 soldats sur la ligne de démarcation dans le Donbass, et ils ont commencé à bombarder le Donbass hier, c’est pourquoi nous ne pouvons pas être relaxés », a déclaré le diplomate. « Je ne les accuse pas d’agression, je les accuse de bombarder des civils dans le Donbass. Il est évident que ces données n’ont pas été obtenues à partir de satellites, ce sont des témoignages oculaires », a déclaré Polianski.

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Répondant à une question sur les exercices des forces de dissuasion stratégiques russes, Polianski a déclaré: « Je ne pense pas que quiconque devrait nous dire quand nous devrions et quand nous ne devrions pas mener des exercices. […] Je ne pense pas que nos exercices, qui se passent sur nos territoires devraient inquiéter quelqu’un. » Récemment, dans les pays occidentaux, ainsi qu’à Kiev, il y a eu des déclarations sur une éventuelle invasion russe de l’Ukraine. Le secrétaire de presse du président de la Fédération de Russie, Dmitri Peskov, a qualifié ces informations d’escalade de tension inutile et infondée, soulignant que la Russie ne représentait une menace pour personne. Dans le même temps, il n’a pas exclu la possibilité de provocations pour justifier de telles déclarations et a averti que les tentatives de résolution de la crise dans le sud-est de l’Ukraine par la force auraient les conséquences les plus graves.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    L’Irak, la Libye et beaucoup d’autres, y compris avec la France comme la Côte d’Ivoire, le Rwanda etc, on n’a pas oublié.

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