Après la libération de la bande côtière située à l’EST de Cotonou en partant du chenal, les pêcheurs et riverains ont commencé à installer à nouveau diverses embarcations, cabanes de fortunes et autres équipements sur les périmètres «chèrement reconstitués à la faveur des récents travaux de protection côtière».
Selon un communiqué rendu public ce lundi 07 février 2022 et publié sur la page Facebook du gouvernement, le ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, a fait savoir que cette occupation est illégale et «constitue une entrave au développement normal des différents projets qui sont en cours pour améliorer notre cadre de vie et promouvoir une économie résiliente et durable dans notre pays».
C’est pour cela que le ministre José Didier Tonato «demande instamment aux occupants de la bande côtière située à l’Est de Cotonou en partant du chenal, de prendre toutes les dispositions qui sont de leur ressort pour libérer les sites concernés au plus tard le vendredi 11 février 2022». Au cas où ces occupants ne vont pas libérer les périmètres, il a déclaré que les dispositions seront «prises pour faire libérer lesdits sites et les remettre aux entreprises qui sont en charge des différents projets inscrits au Programme d’Action du Gouvernement dans cette zone».
Pour le ministre du Cadre de vie et du développement durable, «selon les dispositions de la loi n°2018-10 du 02 juillet 2018, portant protection, aménagement et mise en valeur de la zone littorale, la bande côtière est partie intégrante du domaine public maritime, qui est réputé non aedificandi et donc inconstructible». Pour le ministre José Didier Tonato, «ces périmètres sont dédiés aux aménagements balnéaires prévus par le programme de développement touristique de notre façade maritime».
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