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Bourse du travail au Bénin : Les Centrales syndicales dénoncent la cherté de la vie

Les Centrales et Confédérations syndicales sont en meeting de protestation à la bourse du travail de Cotonou ce vendredi 18 février 2022. Elles protestent contre la cherté de la vie. Les militants ont répondu nombreux à l’appel de leurs responsables. Ils réclament notamment de meilleures conditions salariales. Les lieux sont pris d’assaut, tôt dans la matinée de ce vendredi 18 février 2022, par un meeting des travailleurs initié par ces Centrales et Confédérations syndicales. La manifestation vise à dénoncer la vie chère et les salaires de misère. Une sortie qui leur a permis d’exiger de meilleures conditions de rémunération et une maîtrise de l’inflation sans cesse galopante sur le marché.

 Sur la clôture intérieure de la bourse du travail, sont affichées une vingtaine de banderoles par les Centrales et Confédérations syndicales pour dénoncer la cherté des denrées de première nécessité. L’une d’entre elles présente des tableaux comparatifs des prix de certaines denrées entre 2016 et 2021. On peut y voir notamment le maïs qui est passé de 175 francs CFA à 296 francs CFA . L’huile d’arachide coûte aujourd’hui 1517 francs CFA contre 750 francs cfa en 2016. Le Secrétaire général de la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA-Bénin), Anselme Amoussou, a renchéri, ce vendredi 18 février 2022 au cours de ce meeting sur Radio Bénin, qu’«aujourd’hui, la mesure de petits poissons est passée en 2 ans à 15 mille francs cfa» et que «le ‘’gari’’ continue de nous narguer à 300 francs cfa après avoir atteint 500 francs en 2021». Il a fait remarquer qu’«il y a six (06) ans, le taux de pauvreté était autour de 33%» et que «depuis 2020, il est au-dessus de 45%».

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Sur fond de cri de ras-le- bol et de chanson de désapprobation, les travailleurs et leurs responsables syndicaux ont, à travers une motion, exigé des mesures urgentes pour diminuer la pression exercée sur leurs portefeuilles .Pour Richard d’Almeida, Secrétaire général adjoint de la CSA-Bénin, «les Confédérations et Centrales syndicales signataires de cette motion de protestation restent toujours disponibles pour échanger avec le gouvernement et les associations patronales en vue de trouver les solutions qui soulagent les peines des travailleurs et des populations». Cette sortie des Centrales et Confédérations syndicales est le 3ème acte d’une série d’action initié contre la cherté de la vie depuis décembre 2021. Les syndicats des travailleurs promettent investir bientôt le terrain pour des actions plus visibles et musclées si d’ici là rien ne bouge.

2 réponses

  1. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    À quoi vociferer , dans un enclos comme des vaches ? Sortez de cet enclos , battez les pavés comme au bon vieux temps dans les rues de Cotonou pour affirmer vos colères contre ce régime

  2. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Ces syndicalistes..seront..des futurs..clients de la criet…ça..c est sûr.. !!!
    Les motifs ??? ..demandez vous..
    Eh beh…on leur trouvera.des chefs d accusation

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