Le dossier ukrainien continue d’occuper toutes les attentions. Depuis plusieurs semaines, la Russie est accusée par les occidentaux de préparer une invasion en Ukraine. Une information démentie à plusieurs reprises par le pays dirigé par Vladimir Poutine. Mais les arguments avancés par le pays, ne semble pas convaincre les occidentaux qui persistent et signent.
Alors que la situation est très tendue, Bloomberg a publié sur son site, un article par erreur, annonçant une invasion de l’Ukraine par la Russie. « La Russie a envahi l’Ukraine« . C’est le titre d’un article écrit à l’avance qui a été publié par erreur sur le site de l’agence américaine. Quelques instants après sa publication, l’agence a retiré l’article en présentant ses excuses. L’information ne laisse pas insensible les autorités russes. Ce samedi, le porte parole de Vladimir Poutine a réagi estimant qu’ »il est peu probable que cela soit une provocation, il ne faut pas exagérer« . La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a été de son côté plus critique.
« Pourtant, une telle situation démontre à quel point les tensions qui règnent et qui sont provoquées par des déclarations agressives quotidiennes que nous entendons de Washington, des capitales européennes, de Londres sont généralement dangereuses. Car ce sont justement ces déclarations, la concentration de l’armée à nos frontières, le pompage quotidien de l’Ukraine avec des armes qui conduisent à des tensions où toute étincelle est dangereuse« , a affirmé le porte-parole du numéro un russe.
De son côté la porte-parole de la diplomatie russe a dénoncé un « crime contre notre planète« . « Ce n’est déjà pas de la propagande, la propagande, c’est lorsqu’on défend un point de vue. […] Mais lorsqu’on utilise des médias pour atteindre ses objectifs, ce n’est même plus de la mauvaise propagande, c’est un crime contre notre planète, qui est commis sous l’égide du mainstream occidental« , a-t-elle déclaré. « [Dans leurs publications] on ne trouve pas de logique, pas de faits avérés mais uniquement des faux, de la désinformation, de la folie pure et du délire. Je vous demande pardon pour ces propos mais en fin de compte, il faut appeler un chat un chat« , poursuit l’officielle russe.
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