Le vendredi 18 février 2022, à travers un meeting de protestation à la bourse du travail de Cotonou, les travailleurs ont dit non à l’augmentation des taxes et non à la cherté des produits de première nécessité et ont exigé de meilleures conditions de vie. Selon ces travailleurs, la flambée des prix a entraîné une baisse de leur pouvoir d’achat. C’est pour cela qu’ils réclament davantage de mesures pour juguler l’inflation. La revalorisation salariale annoncée par le gouvernement est vivement attendue par la base laborieuse.
Le Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin), Noël Chadaré a attiré l’attention du gouvernement sur le mal-être des fonctionnaires de l'Etat. Ces fonctionnaires de l'Etat ont des difficultés à joindre les deux bouts à cause du maigre salaire qu’ils gagnent aujourd’hui. Le Secrétaire de la Cosi-Bénin a précisé que les salaires ne sont plus de salaire mais «c’est de ça à l’air». Il a invité donc le Président Patrice Talon «à vite agir pour convoquer les secrétaires généraux aux négociations» afin qu’ils s’entendent sur le minimum. Il a rassuré le Président de la République du Bénin que les Centrales et Confédérations syndicales sont ouvertes aux dialogues et qu’elles ne sont pas «dans une logique d’affrontement».
Il faut signaler que dans la motion de protestation lue au cours de ce meeting, le Secrétaire général adjoint de la CSA-Bénin, Richard d’Almeida a déclaré que «les Confédérations et Centrales syndicales signataires de cette motion de protestation restent toujours disponibles pour échanger avec le gouvernement et les associations patronales en vue de trouver les solutions qui soulagent les peines des travailleurs et des populations».
Noël Chadaré arrêté votre manière de faire cela crée un problème de réciprocité