Une soutenance de thèse de Doctorat a été organisée ce lundi 21 février 2022 à l’Université d’Abomey –Calavi (UAC). Elle a été présentée par le Magistrat Ignace Adigbli qui en est sorti avec le grade de Docteur en droit public.
«La protection des contrats d’Etat au Bénin au regard des meilleures pratiques internationales». Ainsi s’intitule la thèse de Doctorat soutenue ce lundi 21 février 2022 par le Magistrat Ignace Adigbli. Pendant plus de trois heures d’horloge, le soutenant a exposé les résultats de ses travaux de recherche devant un jury international dont les membres sont venus de plusieurs universités de la sous-région et de l’Afrique Centrale. Présidé par le Professeur Nicaise Mèdé, ce prestigieux jury n’a pas hésité au finish, à élever au grade de Docteur en droit public Mr Ignace Adigbli, à la satisfaction générale du grand public qui a fait le déplacement.
Dans sa démarche scientifique, Ignace Adigbli jette un regard panoramique sur les contrats d’Etat au Bénin. Le document propose des pistes de solutions pour corriger les insuffisances observées notamment sur le plan juridique.C’est pour cela qu’il pense que «le Bénin doit encore prendre des textes normatifs pour encadrer ce secteur» car, selon lui, «l’opinion dominante en matière de contrats d’Etat d’exploitation des ressources naturelles» est que «généralement les multinationales ont souvent des services juridiques très compétents alors que ceux qui représentent nos Etats sont souvent moins informés».
La thèse défendue par l’Impétrant est acceptée à l’unanimité par le jury international mais avant Ignace Adigbli va d’abord convaincre de la pertinence et de l’originalité de ses travaux. Il a donc expliqué que «le contrat d’Etat, c’est toutes les fois qu’une multinationale c’est-à-dire une entreprise privée vient signer un contrat de réalisation avec un Etat d’accueil». A cet effet, il a remarqué que «le Bénin a signé des contrats d’Etat» et qu’en tant que juriste et d’un regard de droit, «les contrats d’Etat existent au Bénin». Il a déclaré que les différents gouvernements béninois, depuis 1960, ont fait cette expérience. «Nous avons porté notre regard et nous avons senti que le Bénin, c’est vrai il est dans la danse mais il y a des insuffisances » a-t-il fait savoir. Il faut signaler que ce résultat est le couronnement d’une longue année de sacrifices. Le Nouveau Docteur en droit public compte poursuivre ses travaux de recherche.
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